• Le Liban va-t-il retomber dans la guerre ou va-t-il connaître enfin sa libération ?

    Les funérailles de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, assassiné à Beyrouth ont donné lieu à une puissante manifestation populaire d'hostilité envers la présence et l'influence de la Syrie</personname /> au pays du Cèdre, toutes communautés confondues.</em /></em /></em />

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    Les autorités pro-syriennes de Beyrouth ont été tenues à l'écart des funérailles de l'ancien Premier ministre et ami personnel de Jacques Chirac. L'opposition accuse le gouvernement d'être impliqué dans l'attentat. La présence militaire de la Syrie</personname /> et de ses services de renseignements crée l'hostilité croissante de la population libanaise. En effet, les musulmans ont pour la première fois osé manifestés aux côtés des chrétiens leur hostilité envers l'occupation et la domination Syriennes.Des milliers de personnes se sont ainsi rassemblés le 16 Février et proférés des slogans hostiles à la Syrie</personname /> : « La Syrie</em /></personname /> dehors... ». La Syrie</personname /> est soupçonnée d'avoir perpétué l'attentat qui a provoqué la mort du milliardaire.</em /></em /></em /></em />

    Depuis longtemps, Damas considère le pays du Cèdre comme une partie de la Syrie. Profitant</personname /> de la guerre entre libanais et palestiniens commencée en 1975, l'armée syrienne entre au Liban en 1976. Le mandat du Président Amine Gemayel touchant à sa fin en 1988 et le parlement ne s'étant pas accorder sur un successeur, le général Michel Aoun est désigné Premier ministre par intérim. Le Premier ministre démissionnaire, Sélim Hoss décide de réactiver son gouvernement. L'existence de deux gouvernements, la guerre de libération lancée par le général contre

    la Syrie</personname /> et l'affrontement entre l'armée et les milices conduit aux accords de Taef imposés au Liban. Ces accords prévoient toutefois un redéploiement syrien par étapes en deux ans. Le général Aoun est forcé de s'exiler et un pouvoir fantoche est alors mis en place. Le président syrien H.el Assad, ayant soutenu la coalition anti–irakienne en 1991 voit l'autorisation tacite de contrôler le Liban.

    Le président Chirac depuis des mois se sent préoccuper par la situation libanaiseo. En effet  lors de la visite de C.Rice, il évoque la résolution 1559 de l'Onu qui stipule le retrait de toutes les forces étrangères du Liban et rappelle que les élections de Mai exigent : une loi électorale indiscutable et un scrutin honnête, avec</em /> la</em /> présence d'observateurs incontestables</em />. Et  le 11 Février à Barcelone, les diplomates francais se disaient très inquiets sur la situation libanaise.</em /></em /></em /></em /></em /></em />

    </em /></em /></em /></em /></em /></em />La situation libanaise est complexe mais il faut aussi qu'on s'y intéresse comme pour les élections irakiennes car il faut pouvoir clarifier les deux situations dans des pays qui en ont fortement besoin.

     

                                                                                                                         J.PC

     


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