La situation irakienne est de plus en plus préoccupante. La première administration Bush avait promis de régler ce problème trop rapidement. Les élections arrivent à grand pas mais le pays n'est toujours pas pacifié et on est loin de ce résultat.</em /></strong />

   </em /></strong />

En effet, on a appris avant- hier que des soldats britanniques auraient commis des sévices  des prisonniers irakiens. Les images parlent d'elle-même. Les faits se seraient produits en mai 2003. T.Blair s'inquiète quant aux répercussions de ces actes sur l'opinion publique d'outre-manche. Après les américains c'est aux britanniques de répondre de leurs gestes en Irak. On sait très bien qu'il faudra encore beaucoup de temps pour savoir ce qui se passe et s'est vraiment passé là-bas. Des militaires américains ont déjà été jugés, des britanniques le sont actuellement. Ici se pose tous les problèmes d'une occupation militaire (exactions, révolte de la population occupée...)

 De plus, on constate que sur le terrain, les attentats suicides et enlèvements se succèdent.Aujourd'hui même, en moins de deux heures, trois attentats en trois lieux différents du centre de Bagdad ont fait au moins dix morts, une vingtaine de blessés.Des groupes armés ont par ailleurs annoncé l'enlèvement d'un ressortissant libanais et de huit chinois. C'est une façon pour ses groupes d'effectuer des pressions sur les autorités en place et pour faire entendre leurs voix. Cette pratique est devenue de plus en plus commune en Irak, ce qui montre que l'on est loin d'un système démocratique.Il ne faut pas oublier Laurence Aubenas, disparue depuis le 5 Janvier. Espérons que sa situation sera clarifiée plus vite que celle de C.Chesnot et G.Malbruno.

 Quant à la position américaine, elle assez complexe mais stratégique. G.W.Bush a voulu maintenir les élections afin de clarifier la situation car même si il a été réélu, les américains sont de plus en plus pressant sur le sujet irakien. Il serait illusoire de croire que l'Irak sera pacifié à la fin janvier. La nomination de la nouvelle « administration bush » ne va rien changer sur la politique des Etats-Unis, car Mme Rice, nouvelle secrétaire d'Etat à la place de Collin Powel, a tenu à faire part qu'elle poursuivra la route tracée par l'administration précédente.

 A travers tous ces faits, on voit très bien que le sort irakien est loin d'être réglé. Ceci est dû aux enjeux auxquels l'Irak doit faite face (gisement de pétrole, géopolitique..).

                                                                                                                           J.P.C</em /></strong />